27.8.02

BLOG ET CONSCIENCE COLLECTIVE

A l'heure ou l'hebdomadaire Courrier International fait paraître un article sur le phénomène "bloggesque" (( http://www.courrierinternational.com/actual/multimedia.asp )) en titrant sur deux articles très récents de Newsweek (( http://www.newsweek.com )) et Wired (( http://www.wired.com )), on peut se demander quelle mouche pique la Presse française depuis plus de 6 mois pour publier jour après jour plusieurs articles sur ces petits journaux dits "joueb". Tant mieux pour nous, en fait ! L'article de Courrier International cherche à analyser la raison du succès du blog et ses failles !

En fait, on peut retenir deux pistes cohérentes : le blog est d'abord un phénomène journalistique au sens où des grands noms de la Presse anglo-saxonne en mal d'indépendance auto-publient leurs articles jusqu'alors souvent tronqués dans les supports par lesquels ils vivent (c'est là même l'une des règles de l'expression journalistique !). Il paraît donc évident que ces mêmes journalistes fassent connaître ce qu'est un blog au bout du compte... Le blog est peut-être l'essence journalistique "brut de décoffrage".

La deuxième piste est celle du journal intime... Jusqu'à maintenant, la plupart des internautes ne connaissaient pas d'alternatives à s'exprimer via son "site perso" autre que de prendre en compte soit des "skins" d'offres de sites pré-fabriqués pour y faire son petit remplissage, soit de maîtriser un éditeur HTML et alors de rentrer dans des techniques assez contraignantes...

Le blog est tout autre : il n'oblige pas à cette maîtrise technique, il est un pré-fabriqué où l'archive constitue l'ossature de l'édition et où le temps a son intérêt (classement chronologique)... Existe-t-il un blog non daté ? Est-ce que le blog se réfère uniquement à l'actualité ? Il semble que oui.

Souvent présents sur les blogs, le module "comments" qui permet de réagir vite sur l'article, de le compléter voire de le dénoncer... Car les commentaires sont rarement modérés (ou à postériori) !

Etrangement, les blogs les plus connus sont édités par des personnes ayant des connaissances techniques suffisantes pour améliorer graphiquement leurs propres blogs.

Folie de jeunesse ou phénomène de mode (tel qu'il est perçu en France), le blog semble déjà rattraper par le Wiki (( cf. à ce sujet : http://dirac.cnrs-orleans.fr/mmtk_wiki )), ce système d'auto-publication à gestion dite "encyclopédique "qui vous permet de "bidouiller" directement dans le texte de l'auteur d'un site... Il en est là de l'Internet collaboratif à l'extrême ! Reste à savoir si l'Internet collaboratif est la panacée absolue au partage de l'information et des connaissances... Pour le Wiki, le débat est lancé : à force de modifier et re-modifier un texte, on aboutit à une non-décision quelque part ?!
MEL, POUVOIR ET NETIQUETTE

Le numéro de septembre du magazine mensuel SVM (( http://www.svm.vnunet.fr )) fait le point en cette rentrée sur le mél comme outil de pouvoir. On y apprend (si c'est une nouveauté !) ou plutôt l'on prend conscience que :

"Dans le monde du travail, le mail n'est pas la simple transposition électronique des jeux hiérarchiques habituels. Le mail demande une adaptation de certaines stratégies de communication pour maintenir sa dominance, son influence ou simplement son intégration au sein d'un groupe."
David Owens (professeur d'organisation à l'université américaine Vanderbilt de Nashville) :
http://mba.vanderbilt.edu/david.owens/products.htm
(Status dynamics in e-mail communications)

La hiérarchie revient au galop et ce sont les dirigeants d'entreprises qui semblent vouloir au mieux utiliser l'outil pour l'instrumentaliser tout en "dominance". Toutefois, dans cet univers "virtuel" qu'est Internet, le mél est ce qu'il y a de plus matériel... Imprimer un courrier électronique, le garder, c'est une trace qui peut faire preuve. Si la notion de réseau tend à démonter la notion de hiérarchie (chacun peut envoyer un mél à qui que ce soit une fois le précieux sésame de l'adresse obtenu !), l'utilisation d'Internet - même si elle se démocratise - reste l'apanage de quelques uns...

Reste l'outil "mél" comme collaboratif... Dans le cas d'une organisation non contrôlée, le mél facilite la conduite de projets et la fluidité de l'information comme le souligne le sociologue Patrice Flichy dans l'article.

Lire également :
Fenoyl A, Iribarne (d') A. :! Etude de la messagerie électronique dans deux centres de recherche. 2000.
117 pages
Contrat d'étude réalisé pour France Télécom-CNET et Usinor :
http://www.univ-aix.fr/lest/lesdocuments/rapportsderecherche.html
RECONCILIATION D'INTERNET AVEC LA POLITIQUE LOCALE

Initiative intéressante... Le Fresnoy a Tourcoing - France (( http://www.lefresnoy-tm.fr )), studio national des Arts contemporains, propose le 14 juin 2002 à 19 heures une mise en scène en direct d'un jeune maire lors d'un forum démocratique sur Internet.
Cette oeuvre Internet sera diffusée et mise en scène par Benoît Forgeard sur le site :
http://www.steveandre.com

Un rendez-vous politique culturel et artistique pur juste avant le 2e tour des Elections Législatives en France... Beau débat en perspective !

(8 juin 2002)
GOUROU(S) A VISEE MOBILE, INTELLIGENTE ET MINUSCULE

De ceux qui disent l'avoir rencontré, Paul Saffo et son Institute for the Future (( http://www.iftf.org )), fondation créée en Californie il y a plus de 30 ans, ils vous déclareront que cet homme est de la trempe de Tim Berners-Lee ou encore Joël de Rosnay. Je vois déjà certains se gausser qu'il s'agit là de "futurologie" (terme "made in" de Rosnay) ; c'est dire la difficulté inhérente de faire de la prpospective scientifique dans le domaine des TIC.

Paul Saffo prédit donc et on boit son discours comme du petit lait. Son leitmotiv pour les prochaines années : "En changeant le point de réception du Net, on en modifie sa nature même." Le Wifi, cet Internet sans fil collaboratif qui cherche à s'affranchir des grands opérateurs ; il en fait la révolution en cours que l'on ne peut plus stopper. Le Wifi échappe à la réglementation et le coeur des nouvelles idées et des usages à venir de l'Internet se trouve là. Le lieu de réception du Web est mobile. Plus de fil à la patte !
Joël de Rosnay est sur la même longueur d'onde :
http://www.swissup.com/art_content.cfm?upid=FR3112 .

Deuxième vision de P. Saffo, l'intelligence du tri de contenu sur Internet à mettre en oeuvre. Tout est touffu et ce ne sont pas les portails Web qui vont agréger la surabondance d'infos. Il plaide pour le marquage de toute information par mots-clés, "sorte de méta-information."

Enfin, les puces de la technologie RFID (Radio Frequency Identification) qui coûtent actuellement 3,5 cents de Dollars US et sont plus petites qu'une tête d'épingle vont empoisonner nos vies.
Ces puces préfigurent la communication "machine à machine" ; bref, celle qui n'est pas encore saturée... Fait étonnant, on peut assembler ces puces et leur donner une plus grande capacité de travail. Paul Saffo les voit d'abord pour assurer un rôle central dans des systèmes de contrôle (perte de bagages, de son animal de compagnie, etc.). Voilà Big Brother qui revient faire un tour par là !
Deviendrons-nous tous (humains, animaux et choses) des êtres "GPRSIsés" en permanence... Saffo prédit la fin de l'écran de l'ordinateur... Mais pas la fin de la théorie sécuritaire !

Sur la prospective et la futurologie, il est fortement recommandé de fouiner sur l'incontournable Carrefour du Futur de Joël de Rosnay :
http://csiweb2.cite-sciences.fr/derosnay

(21 mai 2002)
FRACTURE DIGITALE TRANSCONTINENTALE

Combien de citoyens de pays francophones connaissent qui sont les Commissaires Européens... Parmi eux, Erkki LIIKANEN, Commissaire aux Entreprises et à la Société de l'Information appporte des avis éclairés sur la "fracture numérique".
Ce scandinave qui parle peu mais bien, que l'on voit en photo exhiber son téléphone portable Nokia, séduit par la qualité et la concision de ses propos. Plusieurs fois, ses interventions publiques m'ont impressionnées et éclairées... Comme celle-ci livrée brute le 26 avril lors de la rencontre des ministres de l'Union Européenne, de l'Amérique Latine et des Caraïbes consacrée à la Société de l'information à Séville (Espagne) :

"L'accès aux T.I.C. est crucial pour que les citoyens restent informés des lois et droits, et constitue donc une étape sur la route de la gouvernance positive et des droits de l'homme, qui forme à son tour la base de la stabilité sociale et économique (...)".

Erkki LIIKANEN parle donc d'un rôle intégrateur des T.I.C. qui doivent constituer un accès aux droits et aux lois pour tous... Il y a dans cette phrase de manière sous-jacente le concept de mobilité qui semble "naturel" pour les citoyens des pays nordiques... Cette "gouvernance positive", c'est le citoyen qui fait l'effort (perdu ?) de connaître ses droits et ses devoirs par une action volontaire que constitue le clic... Bref de redevenir citoyen grâce à l'outil mais aussi à l'usage... Beau défi, non ?

Pour en savoir plus sur l'Alliance for the Information Society (@lis) lancée à cette occasion, l'adresse "fleuve" suivante vous y aidera : http://europa.int/information_society/international/latin/alis/index_en.htm

(16 mai 2002)
WEB ENNUYEUX POUR LES ENFANTS !

Une étude mise au grand jour par le quotidien Australien The Age (( http://www.theage.com.au )) et éditée par une société de conseil de San Francisco - Californie The Nielsen Norman Group (( http://www.nngroup.com )) tend à montrer que le Web tel qu'il est utilisé actuellement frustre les enfants (qui ont du mal à faire une distinction entre le contenu et la publicité ou publi-information). Autre révélation chez la population d'enfants faisant partie du test (jeunes Américains et Israëliens) : les enfants utilisent rarement l'ascenseur (ou "scroll bar") et dans un autre cadre, apprécient lire les instructions figurant sur les pages (caractéristique féminine d'après l'étude). Les garçons apprécient utiliser l'ordinateur seuls.

Bien que les séniors de l'étude (Japonais ou Américains) aient plus de difficulté à "naviguer" sur le Web, ils éprouvent une grande satisfaction à utiliser Internet. Ils ont une attitude positive lors de l'apprentissage et sont plus motivés par le tâtonnement et la découverte de sites.

Voilà une étude qui va à l'encontre des idées reçues !

(8 mai 2002)
HOMO USABILIS

Au Canada, on emploie le terme d'usabilité. En France, on parle d'ergonomie... L'Internet utile qui se veut donc aussi utilisable par nature (et c'est mieux ainsi) signifie communément des sites clairs et faciles d'emploi.

Que dire de l'évolution des sites des villes qui font du Flash à tout va comme une mode sans fond et sans aucun fondement... Puisque la grande majorité des Français utilisent encore une connexion RTC et un modem de type V90 et que le temps de chargement du fichier .swf de la page d'accueil de tel site est désespérément long.

Aller à l'essentiel, jouer des subtilités de l'HTML, respecter l'exemple qui a largement contribué au succès de l'annuaire devenu portail Yahoo ! (( http://www.yahoo.fr )) : un affichage très rapide de la page, un jeu de couleurs limité, un "rubriquage" limité et synthétique (peu de mots), des icônes représentatifs de la page à découvrir... Bref, tout cela s'appelle du bon sens ma bonne dame... Trop souvent oublié par les concepteurs de sites trop contents comme certaines agences à délivrer la solution technique miracle...

Que la navigation devienne difficile, que les messages inutiles prolifèrent, que les couleurs ajoutées mettent en avant une représentation d'un bel arc-en-ciel... Et c'est un site certes beau mais futile. La technicité n'est donc pas synonyme de performance pour le quidam qui a déjà du mal à comprendre ce qu'est un écran, ce qu'on voit dessus, à "prendre l'ascenseur sur le côté de l'écran" comme dit un des internautes de notre Espace Public Numérique, et patatrac... On se perd dans les méandres de la branchitude-webbitude...

Pour se faire une raison... Inspectez avec méthode ce site Canadien sur l'usabilité ; un modèle du genre : http://www.usabilis.com .
La leçon est utile et on y redécouvre un beau concept : l'humilité !

(4 mai 2002)
P.S. !

Post-Scriptum... Comprenne qui pourra !

(19 avril 2002)
AU PIED DE L'U.R.L. !

L'interrogation n'est pas Sartrienne mais, dans le bêtisier de l'animateur multimédia du 15 avril, j'aurai aisément pu ajouter cette question d'un membre du personnel de la Médiathèque de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) diffusé hier sur Biblio-fr (la liste de discussion des bibliothécaires) (( cf. rubrique "bibliothèques" à partir de http://www.francopholistes.com )) :

"Bonjour,
Faut-il demander l'autorisation à un concepteur de site Web de faire figurer son site parmi les signets proposés par une médiathèque ? Faut-il entreprendre le même type de démarche lorsque ces sites sont à la disposition des usagers uniquement au sein de la médiathèque ? Si oui, quelle est la meilleure façon d'effectuer ce type de démarche ? Synthèse promis s'il y a matière".
Antonina Gutta
(médiathèque de Fontenay-sous-Bois)

A mon tour de poser des questions (sur un ton des plus sérieux ;-) : est-ce qu'on demande l'autorisation à quelqu'un lorsqu'on ouvre un livre ou lorsqu'on feuillette un magazine ou un journal (même si on ne les a pas achetés !) ? Quel intérêt pour un site Internet s'il n'est pas visité un jour ou l'autre : "oeuvre virtuelle" pour la postérité ou narcissisme exacerbé ? Est-ce que la médiathèque, "modèle suprême de la diffusion culturelle du XXIe siècle" (attention, je plaisante !) doit être le lieu de ces autorisations ou non-autorisations ? Comment situer le caractère administratif de la demande d'autorisation et comment la formuler : par e-mail (et quid de la validité du message ?) ou par voie postale avec la signature du maire de la commune concernée ?

Un petit conseil à Antonina Gutta : plongez-vous dans le Web et son histoire, découvrez-le par vous-même et ne vous en formalisez pas trop ;-)))

(17 avril 2002)
DE LA VALEUR DU BETISIER

Les bêtisiers sont faits pour être vus ou lus... Mais aussi pour faire naître du sens. Le bêtisier de l'animation multimédia 2002 (( http://www.chez.com/ambetisier )) montre petites phrases et situations cocasses d'initiateur/apprenant dans un Espace Public Multimédia où l'on se frotte aux premiers pas de l'ordinateur et du multimédia.

Ces phrases et situations juxtaposées révèlent bien le décalage entre la machine et l'homme ; cette peur viscérale de faire mal mais aussi cette volonté de dominer après tout (comme dans un rapport humain conflictuel) la technicité. Lisez ces petits morceaux de vie avec philosophie. Souvenez-vous de vos premiers pas devant un clavier et la "bestiole" que constituait pour vous l'unité centrale.

Ne pas oublier le côté pragmatique des choses ; tel cet extrait :
"Sylvie à qui je hurle de fermer la fenêtre (Word) se lève et ferme la fenêtre me disant : tu as raison, il fait froid..."

(15 avril 2002)
LE "TOUT EN UN"

Vendredi soir. 19h30. Scène de la vie d'un Espace Public Numérique : Charly, un enfant de 6 ans appuye sur le bouton "Imprimer" du navigateur pour "sortir de l'ordinateur" le coloriage en ligne qu'il vient d'effectuer. Il se penche sous la table pour attendre la "photocopie" comme il dit. Je lui explique que l'imprimante n'est pas dans l'unité centrale mais qu'elle est branchée près de mon bureau, que l'information passe donc dans les fils (au passage, je lui montre le chemin parcouru) et il court vers l'imprimante tout réjoui pour récupérer son oeuvre (avec au passage, un petit mot prononcé sur l'imprimante : "c'est tout chaud, ça souffle" !).

Sans généraliser à l'extrême, c'est un peu le monde du "tout en un" que cet enfant cherche. Avec un téléphone portable tel que possède sa maman, on peut téléphoner, envoyer des SMS, recevoir des informations... Multi-usages, robot à tout faire... Fonctions intégratrices... Les enfants recherchent ce "tout en un" bien pratique après tout. En fait, ce n'est pas un sujet nouveau en nouvelles technologies mais on reconnaît à ce concept une utilité de première main ! Comme cet enfant...

(13 avril 2002)
EN HAUT DE L'AFFICHE... QUAND INVENTION SIGNIFIE REINVENTION !

En France, les collectivités locales se sont-elles mues en "start-up communicantes" de premier plan ? Car pour se sentir à l'aise dans ce petit monde des TIC & Collectivités Locales, il apparaît nécessaire de faire connaître ses initiatives, de les mettre en avant... Bref, de montrer au grand jour ses innovations... Ainsi, il y a parfois des couacs retentissants.

"A voté !" ou pas ?

Dans l'édition de ce jour du Journal du Net (( http://www.journaldunet.com )), on apprend que la C.N.I.L. vient de rendre un "avis défavorable" à l'organisation d'une "élection électronique" à Vandoeuvre-lès-Nancy (département 54) dans le cadre des prochaines élections présidentielles.
Election.com, le prestataire américain choisi (( http://www.election.com )) devra effectuer quelques ajustements notamment en matière de confidentialité des mots de passe attribués par courrier postal et envoyés aux votants mais également au niveau du codage de sécurité de la transaction électronique lors du vote en ligne ainsi que de l'hébergement du serveur servant pour ce vote (il se trouve aux Etats-Unis !).
Ce vote annoncé dans les médias comme une première en France n'en est pourtant pas une ! On va tester le vote électronique en Aquitaine durant les prochaines élections présidentielles.
On a la mémoire courte... Personne ne se souvient du vote électronique testé à Strasbourg en 1995 lors du scrutin des précédentes présidentielles ?
Vandoeuvre innove et la mise à disposition de l'Internet en bas des immeubles est une idée et une réalité qui ne manquent pas de sens, bien au contraire.

Homo Mobilis à effet rétroactif

Autre exemple, la ville de Joinville-le-Pont (département 94) qui a lancé à l'automne dernier son "Joinville Cybermobile" récemment récompensé par ARTESI Ile-de-France (( http://www.artesi-idf.com )) comme initiative exemplaire facilitant l'accès ou l'usage d'Internet pour les citoyens.

Le communiqué d'ARTESI indique : "C'est le premier équipement de ce type créé en France permettant d'équiper immédiatement une salle en espace public multimédia avec 10 postes Internet. Joinville Cybermobile est un espace d'accès public à Internet itinérant constitué d'une malle (spécialement aménagée) dans laquelle sont rangés 10 PC portables de la toute dernière génération, dotés de l'Internet sans fil et de webcams intégrées."

Bonne idée s'il en est... Mais de là à déclarer haut et fort que c'est une première en France... C'est peut-être un peu exagéré !
L'association Medi@cité en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (P.A.C.A.) propose la même chose depuis au moins 2 ans. Claude Varlet a d'ailleurs évoqué à Nice en mars dernier lors d'un colloque cet espace mobile avec connexion Airport et la solution d'Ibook de la société Apple mis en réseau... Ordinateurs facilement transportables, mobiles... L'utilisation en est ainsi faite dans les écoles notamment.
Les réseaux à partir de la solution Airport existent dans les collectivités locales et en particulier dans le milieu scolaire en France.

Tout cela pour dire une chose : "on n'invente rien" comme on dit dans le langage commun... On réinvente, ça s'est sûr... Et puis, c'est tant mieux comme ça !

"Voulez-vous qu'on croit du bien de vous ? N'en dites pas". Blaise Pascal.

(12 avril 2002)